Les Portes d'Airain

Archimemna est ceinte d'une gigantesque muraille de pierres volcaniques, et, hormis les légendaires sorties dérobées, il n'existe qu'une issue : Les Portes d'Airain. Forgées dans le bronze le plus dur, elles sont jouxtées d'un corps de garde, dont les membres interrogent tout voyageur désirant entrer.
Les fameux Gardes d'Airain sont parmis les meilleures troupes d'Archimemna, et épaulés occasionellement par des mages de bataille, ils constituent une force sûre qui garantie la sécurité de la ville. Ils sont équipées de lourdes armures de métal noir, de longues hallebardes, de lourds boucliers et de redoutables arbalètes.

(Tout nouvel arrivant poste ici, à moins qu'il soit citoyen d'Archimemna)

Un vieux voyageur fatigué, emmitouflé dans un mannteau de voyage gris qui ne laissait dépasser aucun membre de son anatomie, et courbé sur son bâton de marche, se présenta aux portes d'Airain. Il dit d'une voix rapeuse et malade, si bien qu'on l'eut cru centenaire :

Bonjour Messires, ne laisserez vous donc pas passer un vieil homme dans votre jolie ville ? Je ne causerai pas de problèmes.

Un des Gardes d'Airain regarde le vieillard de haut, et demande d'une voix dure :

Nom et motif de la visite en notre glorieuse cité ? Durée supposée du séjour ? Armes ou marchandises à signaler ?

Le voyageur répondit, toujours caché sous son manteau mais d'une voix se faisant rassurante :

Je m'appelle Biclion Isaldurin, je suis un simple voyageur fatigué mais je souaiterais m'entretenir avec votre Maître, le puissant Delvorash de choses qui ne vous regardent guère. Mes armes ? Je ne possède que ce bâton de marche et une armure pour me protéger... je ne suis pas marchand.

Le garde regarda le vieillard d'un oeil soupçonneux pour voir s'il se payait sa tête, puis partit d'un grand éclat de rire cruel.

Môssieur désir s'entretenir avec le Seigneur-Mage ? Mais bien sûr, que môssieur entre !

Il riait à présent à gorge déployée, puis s'arrêta soudainement et cracha :

Tu crois donc qu'un vieillard puant et crasseux peut demander ainsi une audience au maître de ce continent ? Vieux fou... Il se détourna et fit un signe dédaigneux de la main.

Le vieillard garda son calme, il fit même semblant de craindre le garde pour flatter son égo. Il lui répondit :

Nan, en effet, je ne suis pas sérieux. Je plaisantais, je constate que cela a marché. Puis-je entrer maintenant ? Je souhaites habiter cette contrée et servir ses intérêts.

Le garde fit un signe de la main sans regarder le vieillard, lui tournant toujours le dos.
Les vieux fêlés, c'est pas ce qui manquait à Archimemna...

Le voyageur se demandait ce que signifiait ce signe de main. Il avança en direction des portes et attendit une réaction avant de continuer.

Le garde le laissa passer et arrêta le voyageur suivant : Nom, motif de la visite ? Arme ou marchandise à déclarer ?

Biclion avança donc. Il était réellement gêné par l'attitude de ces gardes, mais il connaissait le nom de Delvorash et sa réputation, il ne fut donc pas surpris. Et de toute manière, ils l'avaient laissé passer.

Féodossia s'approcha de la porte d'airain et demanda très gentiment à rencontrer le maître de ces lieux.

Un garde engoncé dans une impressionante armure noire, dévisagea la jeune femme, et la désabilla du regard.

Et que lui veut-on à notre bon maître, jeune fille ?

Je me nomme Féodossia BALVERDE et je suis envoyée par Ilda.

Et que voulez-vous que ça me fasse, s'esclaffa le garde.

Un mage tout noir vêtu sortit du poste de garde.

Laisse-là passer, imbécile ! Si elle vient de la part de la sorcière, tu n'a rien à objecter !

Euh... oui, bien sûr, Merfolcus, bredouilla le garde en s'écartant.

Delvorash surgit en trombe monté sur Nightamre, et accompagné de Féodossia et de six Gardes d'Airain. Lucius les avait aussi rejoind, et la petite troupe prit le direcion de la Bigarie.

Apres un moi de marche furtive dans l'Ilhicarda, sans avoir donné des nouvelles a personne, Agnan Berine arriva au porte de la capitale, cela faisait 17 jours qu'il n'avait vu un etre humain, il était mal rasé, et son estomac le tiraillé, il demanda directement au garde stationé devant la porte d'avoir un entretien avec les maitres des lieux, étant envoyé par Caldir de métairie, pour lui entretenir d'une affaire de la plus haute importance.

Le garde parut, à la surprise de Berine, gêné de cette requête... Son maître s'était retiré afin de préparer quelque sombre projet depuis plus d'un mois, laissant la direction des armées et les décisions au Conseil Provisoire d'Ilhicarda qui avait luiu même décidé de se replier sur lui même. Il n'attendait donc aucunement de visite diplomatique de la part de quiconque, et surtout pas de la Métairie. Il laissa cependant passer Berine et lui indiqua la direction du palais royal.

Supris et deconecté de tout les evenements depuis 1 mois, Agnan Berine rentra dans la grande place noire

Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 05/12/2005

un des coursiers de blackbart arriva. Il se presenta a l'un des gardes :
-bonjour gardiens de la cité! J'ai un message a porter a votre seigneur en main propre ! puis-je ??
il prit son regard angelique et attendit une reponse du garde

Las de tous ceux qui tentaient en vain de contacter la maître Noir, le gardre de laissa entrer non sans pousser un soupir de réelle lassitude...

Nombre de messages : 38 Date d'inscription : 05/12/2005

le coursier bigarien repassa en courant devant les gardes en direction de la bigarie